Burn-out : quand ton corps te crie d’arrêter, mais que tu n’écoutes pas

by The Architect

Entre mails urgents, réunions à rallonge et charge mentale en mode saturation, la gestion du stress au travail est devenue un vrai défi pour beaucoup d’entre nous. Et parfois, ce stress nous pousse à aller droit dans le mur : le burn-out.

C’est un mal silencieux, insidieux, qui s’installe à petits pas… jusqu’au jour où tu n’arrives plus à avancer. Moi, je l’ai vécu. Et voici comment je suis tombée dedans, et surtout, comment j’en suis sortie.

Les coulisses d’un burn-out silencieux

Mon corps me suppliait d’arrêter. Mais je n’écoutais pas. J’avais des vertiges, des migraines, les yeux qui brûlent, des trous de mémoire… Et pourtant, je continuais.

Je me disais que c’était une mauvaise passe. Que ça allait passer. Que c’était normal d’être fatiguée.

Jusqu’au jour où mon cerveau a dit stop. Blocage total. Incapable d’aligner deux idées, même pour envoyer un mail. Je pleurais sans raison. J’avais peur de ne pas m’en sortir. Je ne me reconnaissais plus.

C’est ça, l’épuisement mental au travail. Il ne te prévient pas toujours avec fracas, mais il t’use à petit feu.

Le stress chronique, ce compagnon sournois

Le plus ironique dans tout ça ? C’est qu’au début, tu ne te rends même pas compte que tu es en train de glisser. Tu penses que tu gères, que tu es juste “un peu stressée”.

Mais ce stress devient ton quotidien : tu te réveilles fatiguée, tu travailles en apnée, tu fais des to-do à rallonge que tu ne termines jamais…

Ton cerveau est en mode survie. Tu es dans le faire, plus dans l’être.

Et ton corps, lui, te hurle que quelque chose ne va pas, mais tu as appris à l’ignorer.

Selon une étude de l’IFOP, 1 actif sur 3 serait en situation de détresse psychologique liée au travail. Je n’étais donc pas un cas isolé.

Comment j’ai commencé à m’en sortir

Il m’a fallu du temps. Beaucoup. Et surtout, il m’a fallu accepter que je n’étais pas un robot. Que j’avais le droit d’être fatiguée. Le droit de dire non. Le droit de ralentir.

J’ai appris à :

  • Écouter mes signaux d’alerte
  • Mettre des limites claires entre pro et perso
  • Me faire accompagner (thérapie, coaching, soutien de proches)
  • Redéfinir ce qui compte vraiment pour moi

Et j’ai aussi mis en place des outils concrets pour mieux gérer le stress au quotidien, comme :

  • Établir des priorités réalistes : on ne peut pas tout faire, et c’est ok !
  • Apprendre à déléguer, même quand on pense que « ça ira plus vite si je le fais moi-même »
  • Faire des pauses régulières dans la journée, même courtes, pour souffler
  • Créer un rituel de fin de journée pour marquer la coupure avec le travail (éteindre son ordi, marcher, se changer, etc.)
  • Prendre du recul en notant ses réussites et en relativisant les petites erreurs

Aujourd’hui encore, c’est un travail quotidien. Mais je sais repérer les signes. Je sais quand je suis en train de trop tirer sur la corde. Et surtout, je sais que ma santé mentale passe avant tout le reste.

Parce que toi aussi, tu mérites de respirer

Si tu lis ça et que tu te reconnais, sache une chose : tu n’es pas seul.e. Ce que tu ressens est légitime. Et non, ce n’est pas “dans ta tête”.

Prends soin de toi. Avant que ton corps, lui aussi, ne te force à t’arrêter.

Et toi, comment tu gères ton stress au travail ? Tu as déjà senti les signes d’un épuisement qui s’installe ?

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